Langue de bois
de Les sœurs Boulay
J’aime la nuit de me faire espérer le jour
J’aime la peur au fond de mon cœur qui bat
J’aime la beauté dont on souffrira toujours
Et la douleur quand enfin elle s’en ira
J’aime l’hiver au retour dans l’embrasure
J’aime les poings qui défendent des vies
Nos bouches qui savent caresses et morsures
J’aime le manque de faire naître sans fin l’envie
Merci à toi l’immensité
De nous porter dans le grand tout
Petite poussière de voie lactée
Qui va nulle part, qui est partout
L’éternité aura raison
Le temps fera d’autres saisons
Et le silence sera doux
Dans l’espace laissé en nous
J’aime la fin qui appelle un nouveau début
Les pages blanches qui n’attendent plus rien
Les longs voyages dont on oubliera le but
J’aime les questions qui finissent par un point
J’aime l’excès au-delà de la démesure
J’aime les souhaits à jamais inassouvis
Ce qu’on apprend d’une grande blessure
Et les lenteurs plus belles que les raccourcis
Merci à toi l’immensité
De nous porter dans le grand tout
Petite poussière de voie lactée
Qui va nulle part, qui est partout
L’éternité aura raison
Le temps fera d’autres saisons
Et le silence sera doux
Dans l’espace laissé en nous
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Lendemains