La la la
de Georges Brassens
Le seul arbre qu'il connaissaitSous sa fenêtre florissait.C'était le rustique absolu,L'homme d'un seul jardin, pas plus.Et les globe-trotters,Et les explorateurs,Coureurs de forêts vierges,Regardaient, étonnés,Ce bonhomme enchaînéA sa tige d'asperge.Bonhomme sais-tu pasQu'il existe là-basDes forêts luxuriantes,Des forêts de Bondy,Des forêts de Gasti-ne et de Brocéliande ?Et l'homme répondit"Je le sais bien, pardi,Mais le diable m'emporteSi je m'en vais chercherAu diable ce que j'aiJuste devant ma porte."Je n'ai vu qu'un seul arbre, un seul, mais je l'ai vu,Et je connais par cœur sa ramure touffue,Et ce tout petit bout de branche me suffit :Pour connaître une feuille, il faut toute une vie.Si l'envie vous prenait de vous pendre haut et court,Soyez gentil, ne vous pendez pas à mon arbre !Il n'avait jamais voyagéPlus loin que l'ombre du clocher.C'était l'autochtone absolu,L'homme d'un seul pays, pas plus.Et les globe-trotters,Et les explorateurs,Tous les gens du voyage,Regardaient étonnésCet être cantonnéDans son petit village.Bonhomme sais-tu pasQu'il existe là-bas,Derrière tes montagnes,Des pays merveilleux,Des pays de cocagneEt l'homme répondit :"Je le sais bien, pardi,Mais le diable m'emporteSi je m'en vais chercherAu diable ce que j'aiJuste devant ma porte."Je n'ai vu qu'un village, un seul, mais je l'ai vu,Et ses quatre maisons ont su combler ma vue,Et ce tout petit bout de monde me suffit :Pour connaître une rue, il faut toute une vie.Si l'envie vous prenait de tirer le canon,Soyez gentil, ne tirez pas sur mon village.Il n'avait jamais embrasséPersonne que sa fiancée.C'était le fidèle absolu,L'homme d'un seul amour, pas plus.Et les globe-trotters,Et les explorateurs,Friands de bagatelle,Regardaient étonnésCe bonhomme enchaînéA son bout de dentelle.Bonhomme sais-tu pasQu'il existe là-basDes beautés par séquelles,Et qu'on peut sans ennuiConnaître mille nuitsDe noces avec elles ?Et l'homme répondit :"Je le sais bien, pardi,Mais le diable m'emporteSi je m'en vais chercherLoin d'ici ce que j'aiJuste devant ma porte."Je n'ai vu qu'un amour, un seul, mais je l'ai vu,Et ce grain de beauté a su combler ma vue,Et ce tout petit bout de Vénus me suffit :Pour connaître une femme, il faut toute une vie.Si l'envie vous prenait de courir les jupons,Soyez gentil, ne courez pas après ma belle.
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